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Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être vétérinaire. J’ai grandi dans un environnement rural, aux côtés de bêtes de ferme, mais également en région parisienne, dans un environnement privilégié, au milieu des très nombreux oiseaux de la faune à l’époque, et de chiens « de compagnie ». J’ai eu la chance d’être éveillé par ma grand-mère normande et d’origine paysanne aux besoins et à la sensibilité des animaux, ainsi qu’à la magie du vivant et au respect infini que nous lui devons. Très jeune, j’ai eu la chance d’être instruit sur les besoins de chaque individu, ses capacités, son intelligence ainsi que sur les multiples manières et moyens que nous avions nous les humains pour les connaître, les comprendre, les aider et leur donner une vie bonne à chacun. C’est sans doute de là que me vient ma passion pour les animaux et ma vocation de vétérinaire.

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A l’adolescence, j’ai pris goût à la science et à la médecine. J’accordais la plus grande attention à la bienveillance dont mon beau-père, médecin, faisait preuve envers ses patients. Cette empathie envers les plus vulnérables ne m’a jamais quitté depuis.

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Mes premières années d’études vétérinaires furent marquées par les si grandes joies de la vie un peu insouciante d’un étudiant du supérieur mais aussi par d’énormes chocs et déceptions sur ce que les humains pouvaient infliger aux animaux. J’ai été stupéfait de découvrir l’effroi et la terreur des bêtes pendant leur chargement et leur transport à l’abattoir, durant leur séjour là-bas et au moment de l’abattage. C’est certainement là que j’ai pris la 1ère fois conscience que nos pauvres bêtes domestiques, de compagnie, de ferme ou de travail, payaient très cher l’abri, la sécurité et la nourriture que leur « offrait l’homme ».

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Qu’est ce qui m’a le plus ému ou stupéfait à ces moments-là ? Les frustrations et le malheur des animaux liés à leur enfermement, leur captivité, la promiscuité et l’impossibilité qu’ils avaient d’exprimer leurs comportements normaux et de satisfaire leurs besoins au quotidien ? Ou bien la si implacable cruauté et l’absence totale de sensibilité dont nous faisions preuve nous les humains à leur égard ? C’est peut-être là que s’est conçue cette vocation de « protecteur des animaux ».

35 ans plus tard en tout cas, je suis convaincu que c’est bien là que réside le cœur de nos missions : connaître et comprendre la nature et les besoins de chaque animal afin de mieux et durablement le « protéger » et lui porter aide et assistance, œuvrer de toutes nos forces pour que le plus grand nombre d’êtres humains :

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  • Comprennent l’intelligence et la sensibilité des animaux et de chaque individu, ce qui le rend à la fois si différent mais si proche de nous,

  • Les détiennent de manière responsable et bienveillante,

  • Luttent avec acharnement contre les cruautés si nombreuses qu’infligent, consciemment ou non, parfois plus par ignorance que malveillance, les humains aux animaux.
     

C'est en ce sens que j'ai fondé l'association AVA.

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